Avant un déplacement important à Grenoble, je vous propose un point statistique sur les performances offensives du RAF et plus généralement des équipes de L2, après 27 journées.
Tout d’abord, intéressons-nous à la propension du RAF à tirer au but adverse et à sa capacité à être efficace au moyen d’un 1er graphique.
L’axe horizontal nous indique le nombre moyen de tirs pris par équipe en 90 minutes. L’axe vertical met en perspective le nombre moyen de tirs par équipe pour pouvoir marquer un but.
Plus une équipe se situe à droite du graphique, plus elle tente de tirs dans un match. On voit que sur ce point, le RAF se situe légèrement au-dessus de la moyenne.
Concernant l’axe vertical, plus une équipe se situe en haut du graphique, moins elle a besoin de tirs pour marquer, donc plus elle est efficace devant le but. Et c’est là que le bat blesse pour nos Ruthénois.
Avec 11,83 tirs par but, le RAF se classe en avant-dernière position, devançant la lanterne rouge Nancy. Il est donc intéressant de s’attarder sur son cas : malgré un nombre raisonnable de tentatives, le RAF marque peu. La raison est à chercher du côté de la qualité des tirs.
Le graphique suivant met en corrélation le nombre moyen de tirs nécessaire pour marquer un but et la qualité des situations de tirs tentés par les équipes de Ligue 2 (xG/Tir = Expected Goals par tir).
On constate alors que le RAF conjugue son inefficacité devant le but avec la difficulté de trouver de bonnes situations de marquer. Le xG/tir du RAF à 0,091 tend à prouver que les tirs sont tentés dans des situations peu favorables.
Pour revenir à Nancy, les Lorrains se créent de meilleurs situations de marquer mais doivent leur inefficacité à un manque criant de réussite. En effet, avec un tir de plus par match que les Ruthénois, ils ne doivent donc pas leur inefficacité au fait de tenter peu de tirs.
Au final, outre le fait de s’appuyer sur une solidité défensive à retrouver, le RAF devra sans doute balayer ces carences offensive pour l’aider à retrouver le chemin de la victoire.